mercredi 29 octobre 2014



Je l'attendais ce second tome ! Oui, je l'attendais avec impatience et espoir ! Et surtout je l'attendais avec exigence. Rappelez-vous, j'avais adoré le premier tome de cette trilogie. Eh bien ça n'a pas loupé, le second a fait mouche ! Absolument génial ! 
Revenons ensemble sur cette lecture … délicieuse !

(Pour ceux qui n'ont pas lu le premier tome, filez jusqu'au second attention spoiler, à partir duquel vous pourrez reprendre paisiblement votre lecture)
ATTENTION SPOILER 

Après la mort de ses grands-parents et le coma de sa mère, Gus se retrouve avec sa sœur confié à DeVergy, son super prof de français. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur la Confrérie et de s'engager à nouveau dans la lutte contre les Autodafeurs. Avec Néné et le fils des Montagues, grâce à l'aide de DeVergy, et celle insoupçonnée de Césarine, Auguste va devoir apprendre que la patience est parfois la meilleure arme dans une guerre. A ses dépens …

ATTENTION  SPOILER

La première chose que j'ai envie d'évoquer avec vous aujourd'hui, c'est l'ambiance du roman. Parce qu'elle s'est quand même nettement assombrie entre les deux tomes. On retrouve ici une ambiance plus grave, plus tendue. Mais vu les évènements du tome 1, rien n'est moins étonnant. Néanmoins, et c'est ce qui à mon sens participe au charme indéniable du roman, l'humour reste très présent. Et pas un humour franc, non, plutôt un humour subtil, un rire parfois moqueur, souvent naturel suite aux interventions de Césarine. Un rire franc en tout cas. Des sourires qui ont parsemé ma lecture, plaçant ce livre sous le signe de la joie et de la lumière.
Ensuite, c'est l'originalité de l'histoire qui m'a encore frappée. Parce qu'oser monter un aussi gros complot, qui date des Egyptiens et qui dure encore, en plus d'être brillant, c'est tout simplement génial ! Et culotté. Mais j'adore ! Surtout que cette histoire de contrôle de l'info, bah au fond, c'est sûrement vrai. Pas à ce point-là, enfin j'espère, mais depuis toujours ça oui. Et encore aujourd'hui, au fond, on ne nous dit pas tout. Et c'est peut-être mieux en fait. Bref, je m'éloigne.je disais donc que ce roman présente une originalité forte grâce à son thème, novateur, et à ses personnages, attachants. D'ailleurs, le double point de vue Césarine-Auguste est vraiment top ! Ce changement complète l'histoire, rajoute des détails et surtout, le décalage entre les deux amène souvent de nombreuses scènes comiques pour nous, lecteurs, en possession de toutes les clés de l'histoire contrairement aux deux protagonistes.


Justement, parlons un peu plus longuement de ces deux héros, et même des autres personnages. Césarine, d'abord. Parce que honneur aux filles et puis parce qu'elle devient vraiment le centre de ce tome au fur et à mesure de ces pages. Et d'ailleurs, c'est un peu indiqué dans le titre, qui commence par "Ma sœur". Tout est dit : Césarine est l'héroïne de ce tome ! Et ça se voit ! Son personnage se complexifie. Elle commence à s'impliquer un peu plus dans la Confrérie et décide de prendre les choses en main face à tous ces "imbéciles". Et puis, l'un des côtés les plus intéressants cette jeune fille, c'est son autisme. C'est assez horrible dit comme ça mais c'est vrai. Parce que parler de l'autisme à travers le regard d'une autiste, c'est vraiment un nouveau regard sur cette maladie. Et ça fait du bien. Tout paraît tellement logique à Césarine, tellement mathématique. Et en même temps, cet autisme va lui causer quelques soucis qui lui paraissent pourtant insignifiants alors que pour nous, c'est dramatique. Mais Césarine va aussi évoluer, et faire des découvertes intéressantes sur le contact humain. Auguste, lui, est fidèle à lui-même. Impulsif mais bienveillant, colérique mais compréhensible, agaçant mais attachant. Gus est en colère et il le fait savoir. Il va cependant devoir apprendre à contrôler cette rage, et à l'apprivoiser, parce qu'elle fait désormais partie de lui. Et pour ça, il peut compter sur son ami Néné, qui a toujours le mot ou le geste pour faire rire, malgré lui très souvent. Notre héros apprendra  ses dépens qu'il faut savoir compter sur ses alliés autant que sur soi-même, et que faire cavalier seul est souvent une mauvaise idée. Je voudrais aussi évoquer le jeune Montagues pour saluer son courage. Car comme le dit cette belle phrase d'Albus Dumbledore que je vais un peu détourner : "S'il faut du courage pour affronter ses ennemis, il en faut encore pour affronter [sa famille]". (Dans la version originale, la famille est remplacée par ses amis). Certains personnages vont dans cette suite se dévoiler, tant en bien qu'en mal, et c'est très intéressant de voir ainsi l'histoire évoluer au fur et à mesure des révélations, souvent insoupçonnées.

Et, il faut le rappeler, on doit cette superbe série à une auteure toute jeune, puisqu'il s'agit de ses premiers romans. Marine Carteron a un indéniable talent, et sait en faire bon usage avec cette saga déjantée, drôle, passionnante et passionnée. Cette auteure a, je n'en doute pas, un bel avenir devant elle, avenir que je me ferai un plaisir de suivre à la trace.

Je conclurai en ne vous disant qu'une seule chose : la meilleure preuve de tous mes arguments se trouve dans le livre. 
Alors qu'attendez-vous pour foncer le lire ?
Théo

1 commentaires:

Salut !!
Merci de laisser une trace de votre passage, avec politesse, cela va de soi !!
Amicalement
Théo