Bonjour à tous ! Eh oui, pour
cause de lecture intensive (j'adoooooore les vacances), je vous propose quatre extraits
de quatre lectures ! Et on commence par Il
faisait chaud cet été-là, d'Agnès de Lestrade !
"Violette-violente. Je cherche les traits d'union. Dans ma tête, tout s'embrouille. Je n'ai plus d'image devant les yeux. Tes contours s'effacent. Tu deviens floue, invisible. Blanche. De toi et moi, qui est la plus blême ?Tout à coup, je ne te regarde plus d'en bas. Tu n'es plus celle que j'admire. Mais celle que je dois protéger."
_ Il faisait chaud cet été-là, Agnès de Lestrade, Collection DoAdo,
éditions du Rouergue, Page 32
Ensuite, j'ai décidé de vous
donner le début d'Un monde pour Charlie,
de Stephen Chbosky.
"Lettre du 25 août 1991Si c'est à toi que j'écris, c'est à cause de cette fille, qui a dit que tu savais écouter et comprendre, et aussi que t'avais pas essayé de coucher avec quelqu'un pendant la fête (alors que t'aurais très bien pu). Cherche pas à savoir qui c'est, la fille, sinon tu pourrais deviner qui je suis et j'en ai franchement pas envie. Je ne veux pas que tu me retrouves, c'est pour ça que j'ai décidé de pas donner leur vrai nom aux gens. C'est aussi pour ça que j'écrirai pas mon adresse au dos de l'enveloppe. Surtout n'y vois rien de mal.J'ai juste besoin de savoir que quelqu'un m'écoute et me comprend, une personne qu'essaye pas de coucher (alors que t'aurais très bien pu). J'ai besoin de savoir que ça existe, les gens comme toi.Je me dis que toi, au moins, tu comprendras ; que toi, tu sais ce que vivre veut dire. En tout cas, j'espère que c'est vrai, vu que les autres comptent sur toi, question courage et amitié (c'est ce que j'ai entendu dire). C'est pas plus compliqué que ça.Bref, voilà ma vie. Il faut d'abord que tu saches que je suis à la fois triste et heureux, et que j'ai toujours pas compris comment ça se fait. […]"
_ Le monde de Charlie, Stephen Chbosky, Collection Exprim', Editions
Sarbacane, page 12
La lettre se poursuit, et le
roman aussi. I love it !
Puis, nous passons à un extrait
de Kaleb tome2, de Myra Eljundir. Ce
roman qu'aucun lecteur ne pourra oublier.
"Dehors, les gens étaient devenus dingues. La colère de Kaleb avait noirci le cœur des hommes alentour. Partout, on se battait, on fracturait des bagnoles, on faisait éclater des pommettes, des arcades sourcilières. Pire, l'empathe se nourrissait de son don de succube, incitant des groupes d'hommes à s'en prendre aux femmes et à les violer, à s'en repaître comme une horde de lion déchiquette une gazelle. La rue n'était que cris, pleurs, klaxons hurlants, coups de pieds et de poings rencontrant des os et de la chair, vêtements qu'on arrache et sang qui coule."
_ Kaleb Tome 2, Myra Eljundir, Collection R, Editions Robert Laffont,
page 63
Enfin, nous terminerons par un
extrait de ma dernière lecture : Les
Autodafeurs Tome 1 : Mon frère est un gardien, de Marine Carteron.
"Donc, poursuivit DeVergy en embrassant les rayonnages surchargés d'ouvrages d'un regard circulaire, le livre est un objet technique prolongeant les capacités humaines de communication au-delà de l'espace et du temps, qui permet de transmettre du sens selon une forme matérielle particulière, tandis que les techniques de fabrication utilisées pour le concevoir, conduisent à en fixer définitivement le contenu. Le livre c'est l'immortalité d'une pensée, d'une époque, d'un auteur. Le livre nous décrit notre passé, fixe notre présent et préfigure notre futur. Le plus merveilleux, c'est aussi que le livre est universellement reconnu comme tel par des penseurs de toutes les civilisations."
_ Les Autodafeurs Tome 1 : Mon frère est un gardien, de Marine
Carteron, Collection DoAdo, Editions du Rouergue, page 44 des épreuves non
corrigées.
Voilà ! A demain et bonne journée !
Théo
Merci Théo pour avoir commencé à lire mes aventures. C'est vrai que mon prof se la pète un peu mais faut reconnaitre qu'il ne dit pas que des âneries, d'ailleurs, même Néné a acheté un livre grâce à lui... c'est tout dire ! Si vous voulez en savoir plus rendez-vous sur la page Facebook de ma sœur et sur celle des Autodafeurs. Auguste Mars
RépondreSupprimerJ'ai fait bien plus que commencer ! Je les ai finies et la chronique est prévue pour dimanche ! :)
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